LA PYRAMIDE DE L’IMMATERIEL

Alors l’attention se reporta sur Ted, car jusque là chacun avait été subjugé par cet égyptien d’un autre temps. Si certains avaient cru rêver, il leur aurait suffi de regarder le corps couchéà leurs pieds, ou plutôt, ce qu’il en restait. Orlang n’était plus maintenant qu’une masse noire, inconsistante, conservant encore une vague forme humaine, que le vent léger enimait d’une vie irréelle.

Auteur: ALAIN MARILLAC